Paul Landowski – Cristo Redentor, jeden z Siedmiu Nowych Cudów Świata

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Prawie nic o nim w Polsce nie znajdziecie. Dziwne – jak zwykle. Temat bardzo na czasie bo pomnik właśnie odnowiono kosztem zdaje się 70 milionów dolarów, ale nasze ogłupiałe media publiczne i prywatne skupiają się na fakcie że jest pięknie podświetlony w barwach reprezentacji Brazylii w piłce nożnej. I tyle na ten temat wiedzą. C.B.

Paul Landowski

Z Wikipedii, wolnej encyklopedii

Paul Landowski – Cristo Redentor – jeden z nowych Siedmiu Cudów Świata

Paul Landowski (ur. 4 czerwca 1875 w Paryżu, zm. 27 marca 1961) – francuski rzeźbiarz polskiego pochodzenia.

Syn powstańca styczniowego z 1863, Landowski urodził się w Paryżu. Zmarł w Boulogne-Billancourt, gdzie mieszkał od 1905 roku, przy ul. Max Blondat 14. Pod tym adresem – w ogrodzie i pod nim oraz w podziemnej galerii – zorganizowano muzeum gdzie prezentowane są jego rzeźby i projekty (Musee-Jardin Paul Landowski). Imieniem Landowskiego nazwano w Boulogne-Billancourt nowoczesne centrum kulturalne (Espace Landowski), gdzie m.in. mieści się Muzeum Lat 30., zawierające prace artysty.

Autor m.in. pomnika patronki Paryża – św. Genowefy, stojącego na Pont de la Tournelle, rzeźb na pomniku Reformacji w Genewie oraz pomnika Chrystusa Zbawiciela w Rio de Janeiro, jednego z nowych siedmiu cudów świata.

Paul Maximilien Landowski (4 June 1875 – 27 March 1961) was a French monumental sculptor of Polish ancestry.

He was born in Paris to Polish refugees of the January Uprising, and died in Boulogne-Billancourt.

A graduate of the French national academy, he won the Prix de Rome in 1900 with his statue of David, and went on to a fifty-five year career that produced over thirty five monuments in the city of Paris and twelve more in the surrounding area. Among those is the Art Deco figure of St. Genevieve on the 1928 Pont de la Tournelle. He also created ‘Les Fantomes’, the French Memorial to the Second Battle of the Marne which stands upon the Butte de Chalmont in Northern France.

The single best-known work associated with Landowski is the 1931 Christ the Redeemer statue in Rio de Janeiro, a collaboration with civil engineer Heitor da Silva Costa; some sources indicate Landowski designed Christ’s head and hands. From 1933 through 1937 he was Director of the French Academy in Rome. He was the father of the painter, Nadine Landowski (1908-1943), the composer Marcel Landowski (1915-1999) and the pianist and painter, Françoise Landowski-Caillet (1917-2007).

Landowski won a gold medal at the 1928 Olympic Games for Sculpture.

A museum dedicated to Landowski’s work is in the Boulogne-Billancourt suburb of Paris with over 100 works on display.

Paul Landowski (* 4. Juni 1875 in Paris; † 27. März 1961 in Boulogne-Billancourt) war ein französischer Bildhauer.

Er war Direktor der Villa Medici, später der Direktor der Académie des Beaux-Arts sowie Weltausstellungskurator (1937) und schuf u.a. Statuen für das Reformationsdenkmal in Genf. Sein bekanntestes Werk ist die Christusstatue (Cristo redentor) auf dem Corcovado in Rio de Janeiro. Er schuf sie in fünfjähriger Arbeit nach den Plänen des brasilianischen Ingenieurs Heitor Silva Costa. 1931 wurde sie fertiggestellt.

Landowskis Sohn Marcel Landowski war ein bedeutender französischer Komponist und Kulturpolitiker.

Paul Landowski – 1913

Paul Landowski

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Paul-Maximilien Landowski, né à Paris le 4 juin 1875 et mort à Boulogne-Billancourt le 27 mars 1961, est un sculpteur français d’origine polonaise.

Biographie

Il épouse en premières noces Geneviève Nénot (1888-1911), fille d’Henri-Paul Nénot, dont il a deux enfants, le peintre Nadine Landowski (1908-1943) et Jean Max Landowski (1911-1943), mort pour la France. Veuf, il épouse Amélie Cruppi, fille de l’homme politique Jean Cruppi. Il est aussi le père de Marcel Landowski (1915-1999) et de la pianiste et artiste peintre Françoise Landowski-Caillet (1917-2007). Il est également le petit-fils, par sa mère, du célèbre violoniste et compositeur Henri Vieuxtemps[1].

Élève de Louis-Ernest Barrias, il est lauréat du Prix de Rome en 1900 avec son David combattant[1]. De retour de son séjour à la villa Médicis, il s’installe en 1906, suivi par tout un milieu d’architectes, d’artistes et de mécènes, à Boulogne Billancourt.

Il reçoit la croix de guerre dans la Somme lors de la Première Guerre mondiale[1]. Il réalisa dans l’après-guerre plus de 80 monuments aux morts dont Les Fantômes [2]. Héros aux préoccupations humanistes, il devient quasiment le sculpteur officiel de la France pacifiste de l’après guerre et obtient plusieurs importantes commandes monumentales à Paris (la statue de Sainte Geneviève sur le pont de Tournelle, les fontaines de la porte de Saint Cloud, le tombeau du maréchal Foch) ou à l’étranger (Christ de Corcovado).

En 1928 il participe au concours d’art de la IXème olympiade (Amsterdam) et obtint la médaille d’Or au concours de sculpture pour une statue „Le Boxeur”.

Il est directeur de l’Académie de France à Rome de 1933 à 1937. En 1939, il est nommé directeur de l’Ecole des Beaux Arts de Paris où il travaille à une réforme mettant en oeuvre ses conceptions de l’enseignement de l’art.

En novembre 1941, il fait avec Paul Belmondo et André Derain le fameux „voyage à Berlin”, en réalité à travers toute l’Allemagne jusqu’à Weimar, répondant comme de nombreux autres artistes français à l’invitation d’Otto Abetz à collaborer sur le plan intellectuel au projet de Goebbels de faire émerger une nouvelle Europe[3]. En tant que directeur des Beaux Arts et en tant qu’ancien ami proche d’Otto Abetz, avant que celui ci ne s’engage pour le nazisme, il est en effet pressé d’agir pour ses élèves retenus prisonniers en Allemagne depuis la débâcle. Au cours de son procès d’épuration il expliquera avoir agi dans le but de contribuer par sa fonction au secours des prisonniers français en reversant son cachet au Pécule des prisonniers et dans l’espoir de faire libérer de jeunes artistes. Il ajoutera, ce que ne ferons pas tous, regretter son geste[4], reconnaissant par là le marché de dupes.

À sa mort, il laisse également deux œuvres littéraires, l’une publiée de son vivant, Peut-on enseigner les Beaux-Arts ?[5], et l’autre qui ne le sera, partiellement, qu’après sa mort, son Journal, témoignage personnel et fascinant sur le métier de sculpteur avant la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin de sa vie.

Paul Landowski fut commandeur de la Légion d’honneur[1].

Œuvres

Le Christ rédempteur

Le mur des réformateurs

sculpture tombale dans le cimetière de Nordfriedhof à Düsseldorf

  • David combattant, 1900
  • Les Fils de Caïn, 1906
    Bronze, jardin des Tuileries à Paris, terrasse le long de la Seine. Sujet : trois hommes marchant côte à côte, celui du milieu porte un crâne d’herbivore (probablement un buffle).
  • Wilbur Wright, Le Mans, 1920
  • Statue équestre d’Édouard VII
    Bronze en extérieur exposé sur la place Édouard VII, à Paris (9e).
  • Monument aux morts de l’École normale supérieure, 1923
  • Statue de Sainte Geneviève, 1928
    Statue en pierre située à Paris (5e) sur le Pont de la Tournelle qui enjambe la Seine. Elle est inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1991.
  • Les fontaines de la porte de Saint-Cloud, 1928-1932
  • Monument à la gloire de l’armée française, 1914-1918
    Situé à Paris (XVIème), Place du Trocadéro et du onze novembre
  • Statue équestre du maréchal Douglas Haig, 1931
    Bronze en extérieur installé sur la place du Général de Gaulle à Montreuil-sur-Mer [1]
  • Le Christ rédempteur de Rio de Janeiro, 1931
    Réalisé en collaboration avec l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa. C’est une sculpture monumentale de 30 m de haut( statue) 700 m (colline) 8 m (piédestal) en tout 738 m, qui pèse 1 145 tonnes. La tête mesure 3,75 m, la main 3,20 m. La distance entre chaque main est de 28 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. Le poids approximatif de la tête est de 30 tonnes et celui de chaque main de 8 tonnes. L’aire du piédestal est de 100 m². Cette statue a été réalisée pour célébrer le centenaire de l’indépendance au Brésil. En 2007, elle devint l’une des sept nouvelles merveilles du monde. Son inauguration eut lieu le 12 octobre 1931.
  • Buste du Docteur Armaingaud à Arcachon, 1933
  • Les Fantômes, 1919-1935
    Groupe en pierre constitué de sept soldats, hauts de 8 mètres, chacun incarnant une arme et érigé sur la butte de Chalmont[6] à Oulchy-le-Château dans l’Aisne à l’endroit précis où se décida le sort de la Seconde bataille de la Marne.
    Ce monument, propriété de l’État, est classé aux monuments historiques par un arrêté du 31 juillet 1934.
  • Monument international de la Réformation, 1909
    Mur de pierre sculpté situé à Genève et rendant hommage aux pères de la Réforme protestante
  • Retour à la nature
    Groupe en pierre situé au sous-sol du crématorium du cimetière du Père-Lachaise
  • Les Signes du zodiaque,
    Relief en pierre situé au sous-sol du crématorium du cimetière du Père-Lachaise
  • Gisant, Le Départ de la défunte, relief sur le sarcophage, La Forge relief sur le tympan, Pieta, Bonté, Amour fraternel, reliefs décorant la niche
    Sculptures visibles sur la sépulture de la famille Darracq au cimetière du Père-Lachaise.
  • Monument aux morts d’Ault (Somme).
  • Le Pavois, monument aux morts dressé à Alger, 1929
  • Monument aux morts de Casablanca
  • Monument aux morts de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm à Paris, figurant un nu masculin blessé brandissant une torche (le bras a été plusieurs fois cassé, volé et remplacé)
  • Sculpture au Panthéon de Paris (1913) dédiée À la mémoire des artistes dont le nom s’est perdu.
  • Monument à la mémoire de l’Amiral de Grasse, boulevard Delessert au bord des jardins du Trocadéro.
    Offert à la ville de Paris par un américain, Kingsley Macomber, il a été inauguré en 1931 et est constitué de la statue de l’amiral devant un bas-relief de bronze de trois mètres représentant une batterie de canon et ses servants à bord d’un bateau.
  • Monument Georges Heuillard, (1953), pierre et bronze, édifié à Neuf-Marché en Seine-Maritime. Inauguré le 14 novembre 1953 par Joseph Paul-Boncour.

Institutions établies en sa mémoire

  • Musée-jardin Paul-Landowski[7], situé au 14, rue Max-Blondat à Boulogne-Billancourt, à l’emplacement de l’atelier du sculpteur, qui y travailla jusqu’à sa mort en 1961.
  • Le Centre Culturel Paul-Landowski, situé avenue André Morizet à Boulogne-Billancourt, héberge notamment le Musée des Années Trente.
  • Collège Paul-Landowski, situé au 94 rue Escudier à Boulogne-Billancourt. Architecte : G. Merlet, 1981.

Bibliographie

  • Landowski, L’Oeuvre sculpté – Catalogue raisonné, Michèle Lefrançois, Créaphis, 2009
  • Paul Landowski, La pierre d’éternité, ouvrage publié en 2004 à l’occasion de l’exposition «  Paul Landowski La pierre d’éternité » présentée à l’Historial de la Grande Guerre de Péronne dans la Somme.

Notes et références

  1. a, b, c et d « Paul Landowski, le statuaire de Douglas Haig » dans La Violette, publication des Compagnons de la Violette , n° 11, 1er semestre 2007, p. 28-31 (ISSN 1287-7670)
  2. ↑ Les Fantomes [archive]
  3. ↑ R. O. Paxton, O. Corpet, C. Paulhan, Archives de la vie littéraire sous l’Occupation, Taillandier, 2009
  4. ↑ Florence Bertrand Dorléac, L’art de la défaite (1940-1944), p. 75, Seuil, Paris, 1993
  5. ↑ La Baudinière, 1948

Reformatorzy – Genewa

Prawie nic o nim w Polsce nie znajdziecie. Dziwne – jak zwykle. C.B.

Paul Landowski

Z Wikipedii, wolnej encyklopedii

Paul Landowski – Cristo Redentor – jeden z nowych Siedmiu Cudów Świata

Paul Landowski (ur. 4 czerwca 1875 w Paryżu, zm. 27 marca 1961) – francuski rzeźbiarz polskiego pochodzenia.

Syn powstańca styczniowego z 1863, Landowski urodził się w Paryżu. Zmarł w Boulogne-Billancourt, gdzie mieszkał od 1905 roku, przy ul. Max Blondat 14. Pod tym adresem – w ogrodzie i pod nim oraz w podziemnej galerii – zorganizowano muzeum gdzie prezentowane są jego rzeźby i projekty (Musee-Jardin Paul Landowski). Imieniem Landowskiego nazwano w Boulogne-Billancourt nowoczesne centrum kulturalne (Espace Landowski), gdzie m.in. mieści się Muzeum Lat 30., zawierające prace artysty.

Autor m.in. pomnika patronki Paryża – św. Genowefy, stojącego na Pont de la Tournelle, rzeźb na pomniku Reformacji w Genewie oraz pomnika Chrystusa Zbawiciela w Rio de Janeiro, jednego z nowych siedmiu cudów świata.

Paul Maximilien Landowski (4 June 1875 – 27 March 1961) was a French monumental sculptor of Polish ancestry.

He was born in Paris to Polish refugees of the January Uprising, and died in Boulogne-Billancourt.

A graduate of the French national academy, he won the Prix de Rome in 1900 with his statue of David, and went on to a fifty-five year career that produced over thirty five monuments in the city of Paris and twelve more in the surrounding area. Among those is the Art Deco figure of St. Genevieve on the 1928 Pont de la Tournelle. He also created ‚Les Fantomes’, the French Memorial to the Second Battle of the Marne which stands upon the Butte de Chalmont in Northern France.

The single best-known work associated with Landowski is the 1931 Christ the Redeemer statue in Rio de Janeiro, a collaboration with civil engineer Heitor da Silva Costa; some sources indicate Landowski designed Christ’s head and hands. From 1933 through 1937 he was Director of the French Academy in Rome. He was the father of the painter, Nadine Landowski (1908-1943), the composer Marcel Landowski (1915-1999) and the pianist and painter, Françoise Landowski-Caillet (1917-2007).

Landowski won a gold medal at the 1928 Olympic Games for Sculpture.

A museum dedicated to Landowski’s work is in the Boulogne-Billancourt suburb of Paris with over 100 works on display.

Paul Landowski (* 4. Juni 1875 in Paris; † 27. März 1961 in Boulogne-Billancourt) war ein französischer Bildhauer.

Er war Direktor der Villa Medici, später der Direktor der Académie des Beaux-Arts sowie Weltausstellungskurator (1937) und schuf u.a. Statuen für das Reformationsdenkmal in Genf. Sein bekanntestes Werk ist die Christusstatue (Cristo redentor) auf dem Corcovado in Rio de Janeiro. Er schuf sie in fünfjähriger Arbeit nach den Plänen des brasilianischen Ingenieurs Heitor Silva Costa. 1931 wurde sie fertiggestellt.

Landowskis Sohn Marcel Landowski war ein bedeutender französischer Komponist und Kulturpolitiker.

Paul Landowski – 1913

Paul Landowski

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Paul-Maximilien Landowski, né à Paris le 4 juin 1875 et mort à Boulogne-Billancourt le 27 mars 1961, est un sculpteur français d’origine polonaise.

Biographie

Il épouse en premières noces Geneviève Nénot (1888-1911), fille d’Henri-Paul Nénot, dont il a deux enfants, le peintre Nadine Landowski (1908-1943) et Jean Max Landowski (1911-1943), mort pour la France. Veuf, il épouse Amélie Cruppi, fille de l’homme politique Jean Cruppi. Il est aussi le père de Marcel Landowski (1915-1999) et de la pianiste et artiste peintre Françoise Landowski-Caillet (1917-2007). Il est également le petit-fils, par sa mère, du célèbre violoniste et compositeur Henri Vieuxtemps[1].

Élève de Louis-Ernest Barrias, il est lauréat du Prix de Rome en 1900 avec son David combattant[1]. De retour de son séjour à la villa Médicis, il s’installe en 1906, suivi par tout un milieu d’architectes, d’artistes et de mécènes, à Boulogne Billancourt.

Il reçoit la croix de guerre dans la Somme lors de la Première Guerre mondiale[1]. Il réalisa dans l’après-guerre plus de 80 monuments aux morts dont Les Fantômes [2]. Héros aux préoccupations humanistes, il devient quasiment le sculpteur officiel de la France pacifiste de l’après guerre et obtient plusieurs importantes commandes monumentales à Paris (la statue de Sainte Geneviève sur le pont de Tournelle, les fontaines de la porte de Saint Cloud, le tombeau du maréchal Foch) ou à l’étranger (Christ de Corcovado).

En 1928 il participe au concours d’art de la IXème olympiade (Amsterdam) et obtint la médaille d’Or au concours de sculpture pour une statue „Le Boxeur”.

Il est directeur de l’Académie de France à Rome de 1933 à 1937. En 1939, il est nommé directeur de l’Ecole des Beaux Arts de Paris où il travaille à une réforme mettant en oeuvre ses conceptions de l’enseignement de l’art.

En novembre 1941, il fait avec Paul Belmondo et André Derain le fameux „voyage à Berlin”, en réalité à travers toute l’Allemagne jusqu’à Weimar, répondant comme de nombreux autres artistes français à l’invitation d’Otto Abetz à collaborer sur le plan intellectuel au projet de Goebbels de faire émerger une nouvelle Europe[3]. En tant que directeur des Beaux Arts et en tant qu’ancien ami proche d’Otto Abetz, avant que celui ci ne s’engage pour le nazisme, il est en effet pressé d’agir pour ses élèves retenus prisonniers en Allemagne depuis la débâcle. Au cours de son procès d’épuration il expliquera avoir agi dans le but de contribuer par sa fonction au secours des prisonniers français en reversant son cachet au Pécule des prisonniers et dans l’espoir de faire libérer de jeunes artistes. Il ajoutera, ce que ne ferons pas tous, regretter son geste[4], reconnaissant par là le marché de dupes.

À sa mort, il laisse également deux œuvres littéraires, l’une publiée de son vivant, Peut-on enseigner les Beaux-Arts ?[5], et l’autre qui ne le sera, partiellement, qu’après sa mort, son Journal, témoignage personnel et fascinant sur le métier de sculpteur avant la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin de sa vie.

Paul Landowski fut commandeur de la Légion d’honneur[1].

Œuvres

Le Christ rédempteur

Le mur des réformateurs

sculpture tombale dans le cimetière de Nordfriedhof à Düsseldorf

  • David combattant, 1900
  • Les Fils de Caïn, 1906
    Bronze, jardin des Tuileries à Paris, terrasse le long de la Seine. Sujet : trois hommes marchant côte à côte, celui du milieu porte un crâne d’herbivore (probablement un buffle).
  • Wilbur Wright, Le Mans, 1920
  • Statue équestre d’Édouard VII
    Bronze en extérieur exposé sur la place Édouard VII, à Paris (9e).
  • Monument aux morts de l’École normale supérieure, 1923
  • Statue de Sainte Geneviève, 1928
    Statue en pierre située à Paris (5e) sur le Pont de la Tournelle qui enjambe la Seine. Elle est inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1991.
  • Les fontaines de la porte de Saint-Cloud, 1928-1932
  • Monument à la gloire de l’armée française, 1914-1918
    Situé à Paris (XVIème), Place du Trocadéro et du onze novembre
  • Statue équestre du maréchal Douglas Haig, 1931
    Bronze en extérieur installé sur la place du Général de Gaulle à Montreuil-sur-Mer [1]
  • Le Christ rédempteur de Rio de Janeiro, 1931
    Réalisé en collaboration avec l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa. C’est une sculpture monumentale de 30 m de haut( statue) 700 m (colline) 8 m (piédestal) en tout 738 m, qui pèse 1 145 tonnes. La tête mesure 3,75 m, la main 3,20 m. La distance entre chaque main est de 28 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. Le poids approximatif de la tête est de 30 tonnes et celui de chaque main de 8 tonnes. L’aire du piédestal est de 100 m². Cette statue a été réalisée pour célébrer le centenaire de l’indépendance au Brésil. En 2007, elle devint l’une des sept nouvelles merveilles du monde. Son inauguration eut lieu le 12 octobre 1931.
  • Buste du Docteur Armaingaud à Arcachon, 1933
  • Les Fantômes, 1919-1935
    Groupe en pierre constitué de sept soldats, hauts de 8 mètres, chacun incarnant une arme et érigé sur la butte de Chalmont[6] à Oulchy-le-Château dans l’Aisne à l’endroit précis où se décida le sort de la Seconde bataille de la Marne.
    Ce monument, propriété de l’État, est classé aux monuments historiques par un arrêté du 31 juillet 1934.
  • Monument international de la Réformation, 1909
    Mur de pierre sculpté situé à Genève et rendant hommage aux pères de la Réforme protestante
  • Retour à la nature
    Groupe en pierre situé au sous-sol du crématorium du cimetière du Père-Lachaise
  • Les Signes du zodiaque,
    Relief en pierre situé au sous-sol du crématorium du cimetière du Père-Lachaise
  • Gisant, Le Départ de la défunte, relief sur le sarcophage, La Forge relief sur le tympan, Pieta, Bonté, Amour fraternel, reliefs décorant la niche
    Sculptures visibles sur la sépulture de la famille Darracq au cimetière du Père-Lachaise.
  • Monument aux morts d’Ault (Somme).
  • Le Pavois, monument aux morts dressé à Alger, 1929
  • Monument aux morts de Casablanca
  • Monument aux morts de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm à Paris, figurant un nu masculin blessé brandissant une torche (le bras a été plusieurs fois cassé, volé et remplacé)
  • Sculpture au Panthéon de Paris (1913) dédiée À la mémoire des artistes dont le nom s’est perdu.
  • Monument à la mémoire de l’Amiral de Grasse, boulevard Delessert au bord des jardins du Trocadéro.
    Offert à la ville de Paris par un américain, Kingsley Macomber, il a été inauguré en 1931 et est constitué de la statue de l’amiral devant un bas-relief de bronze de trois mètres représentant une batterie de canon et ses servants à bord d’un bateau.
  • Monument Georges Heuillard, (1953), pierre et bronze, édifié à Neuf-Marché en Seine-Maritime. Inauguré le 14 novembre 1953 par Joseph Paul-Boncour.

Institutions établies en sa mémoire

  • Musée-jardin Paul-Landowski[7], situé au 14, rue Max-Blondat à Boulogne-Billancourt, à l’emplacement de l’atelier du sculpteur, qui y travailla jusqu’à sa mort en 1961.
  • Le Centre Culturel Paul-Landowski, situé avenue André Morizet à Boulogne-Billancourt, héberge notamment le Musée des Années Trente.
  • Collège Paul-Landowski, situé au 94 rue Escudier à Boulogne-Billancourt. Architecte : G. Merlet, 1981.

Bibliographie

  • Landowski, L’Oeuvre sculpté – Catalogue raisonné, Michèle Lefrançois, Créaphis, 2009
  • Paul Landowski, La pierre d’éternité, ouvrage publié en 2004 à l’occasion de l’exposition «  Paul Landowski La pierre d’éternité » présentée à l’Historial de la Grande Guerre de Péronne dans la Somme.

Notes et références

  1. a, b, c et d « Paul Landowski, le statuaire de Douglas Haig » dans La Violette, publication des Compagnons de la Violette , n° 11, 1er semestre 2007, p. 28-31 (ISSN 1287-7670)
  2. ↑ Les Fantomes [archive]
  3. ↑ R. O. Paxton, O. Corpet, C. Paulhan, Archives de la vie littéraire sous l’Occupation, Taillandier, 2009
  4. ↑ Florence Bertrand Dorléac, L’art de la défaite (1940-1944), p. 75, Seuil, Paris, 1993
  5. ↑ La Baudinière, 1948

Reformatorzy – Genewa

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